Tumulte

Tumulte

Le podcast hors norme !

Peter Talk

Tumulte c'est un podcast hors norme, c'est mixé, remixé, parlé, coupé, découpé, rythmé aux petits oignons ! Bref c'est de grands et petits mouvements, et ça secoue quelques fois à l'écoute. Les épisodes sont souvent enrichis musicalement, et n'ont souvent rien à voir entre eux. C'est un podcast dans l'air du temps... et ça bouge très vite de nos jours... Les sujets abordés sont variés : culture générale, philosophie, monde actuel, histoire, etc. Il amène à la réflexion sans nécessairement imposer un point de vue. D'autres épisodes sont au contraire à prendre de manière plus légère, sans se prendre la tête et de simplement se laisser transporter. Le but est que tu en ressortes rempli, en ayant passé un bon moment, ou ravi d'avoir pu partager une pensée, voir même d'en faire naître une autre, de ton côté. Ce podcast est destiné à des auditeurs de 18 à 88 ans, même si la musique est souvent assez contemporaine. 🍥Alors entre dans ce tourbillon d'ondes sonores ! 🌀 Le port du casque est recommandé ! 🎧 ⛑️

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Le narcissisme matrixé

Partager des moments spéciaux, communiquer avec des amis à distance, donner son opinion, autant de fonctions dont on peut profiter en utilisant les réseaux sociaux. Pourtant, ces médias utilisés sans parcimonie peuvent traduire une véritable addiction, consolidée par un mal-être et une estime de soi bancale. Cela peut également exacerber le narcissisme, un comportement matérialisé par l’aliénation de son image.

Comment ces supports peuvent amplifier ce trait de caractère chez les jeunes en quête identitaire ?

Les adolescents et les jeunes adultes peuvent ressentir un besoin conséquent d’appartenance à un groupe. Pour s’intégrer et échanger en société, il est alors important de s’imprégner des codes. L’usage des réseaux sociaux en fait partie. Adoptés par toutes les générations, ces médias peuvent parfois être des vecteurs conduisant à des comportements qui exacerbent l’ego. Facebook, Twitter, Instagram, Snap Chat, Tik Tok, autant de supports qui peuvent s’avérer néfastes pour l’affirmation de soi.

Un mécanisme neurologique

Si un bon nombre d’utilisateurs fait de l’usage des réseaux sociaux un moment privilégié et répétitif, c’est essentiellement que leur consultation stimule le plaisir. Et ce phénomène est scientifique, puisqu’un échange ou une validation telle qu’un « like » enclenche un mécanisme responsable de l’addiction. Lors de l’utilisation de ces médias, de la dopamine est sécrétée, provoquant une sensation d’euphorie souvent attribuée à la consommation de drogues. Notre système de récompense et ainsi gratifié, entraînant la consultation répétitive de nos réseaux sociaux. Lorsque nous recevons un j’aime ou un commentaire, nous pouvons être happés par l’adrénaline conduite par la curiosité mais également être témoins de l’action du neurorécepteur qui provoque un état de plénitude.

Une compétition digitale

En ce qui concerne le partage de publications, nous sommes pour la plupart tentés de nous montrer sous notre meilleur jour. Voyages, accomplissements, bonheurs familiaux, autant d’évènements gratifiants que nous avons envie d’échanger avec nos amis mais parfois des inconnus. Si cette volonté peut être pavée de bonnes intentions, cela peut également entraîner un désir de compétition collective qui peut s’avérer délétère pour l’estime de soi. En effet, il peut être décourageant de voir que notre communauté peut avoir une vie plus épanouissante et stimulante.

Une fragilité narcissique

Si la propension des adolescents à partager frénétiquement des contenus est commune, ce comportement chez les jeunes adultes peut traduire une fêlure narcissique. Selon Michael Stora, psychanalyste, ce rapport aux réseaux sociaux chez les jeunes adultes traduit une volonté de recevoir un retour émotionnel et affectif quant à sa vie. Une attitude qui peut résulter d’un manque d’estime de soi qu’on imagine amenuisé par une validation de nos pairs sur Internet.


Un support thérapeutique

Heureusement, l’usage des réseaux sociaux peut parfois être salutaire. C’est ce qu’explique Michael Stora dans la tribune qu’il a accordé. En effet, ces supports peuvent être le moyen d’exister autrement pour mieux affirmer son identité. Cette barrière de l’écran permet de diminuer l’inhibition et de rendre les échanges plus authentiques. Ainsi, une personne introvertie se sentira plus libre d’exprimer ses émotions, d’autant plus que la libération de ces dernières peut contribuer au bien-être. Cet avatar social permet aux personnes de « s’affranchir » d’une identité parfois formatée par des mimétismes dont il peut être parfois difficile de se défaire.

Un comportement commun

Si ces gestes répétitifs ne sont pas toujours révélateurs d’une addiction, l’usage permanent des réseaux sociaux est une habitude partagée par un grand nombre. Cela peut compromettre les liens sociaux dans la mesure où les rapports peuvent être altérés par la facilité à communiquer. Ainsi, les visites amicales sont de moins en moins fréquentes car ces médias viennent faciliter les échanges. La volonté d’immortaliser des moments tel qu’un beau paysage ou un bon repas peut nous faire passer à côté de l’essentiel : savourer l’instant. Le narcissisme ne sera pas consolidé par un partage éphémère mais plutôt par un affranchissement des sentiers balisés par l’usage d’Internet.

Comment se libérer de cette addiction ?

La propension à publier frénétiquement des contenus peut altérer nos relations sociales mais également la perception de notre image. Seulement, cette addiction n’est pas inéluctable puisqu’elle peut être combattue par de nouvelles habitudes. Désactiver ses notifications, pratiquer des activités stimulantes, acquérir de l’autodiscipline, fréquenter des personnes moins connectées, prendre des pauses, autant de gestes qui permettent de « décrocher » de cette propension qui peut être toxique pour soi et les autres. Cette attitude peut également consolider les tendances à la procrastination qui amenuisent la motivation. 


Psychologue et professeur à l’Université  du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Dominick Gamache explique ce phénomène.

«Il existe un lien entre le narcissisme et certains comportements observés sur les réseaux sociaux, mentionne d’entrée de jeu le professeur. C’est un trait de personnalité qui a deux facettes. D’un côté, il y a les gens qui adoptent des comportements grandioses, c’est-à-dire qui se mettent en valeur, qui rêvent au succès et à la gloire. D’un autre côté, il y a des gens plus vulnérables qui ont une faible estime de soi.»

La publication de «selfies» fait partie des comportements narcissiques grandioses. «On parle de grandiosité quand les gens font de l’autopromotion et se présentent sous leur jour le plus favorable, quitte à tricher avec des filtres et autres éléments qui peuvent les avantager», explique M. Gamache.

Dans leur quête du plus grand nombre de réactions, ces utilisateurs investissent également beaucoup de temps et d’énergie à surveiller le nombre de commentaires, de «j’aime» et de partages sur leurs publications.

«Il y a un effet addictif quand une personne reçoit beaucoup de «j’aime» pour ses publications. C’est comme une drogue. Chez certaines personnes, il se crée la même chose au niveau du cerveau que l’on retrouve pour d’autres dépendances comme l’alcool», indique le psychologue.


Selon ce dernier, les réseaux sociaux ne sont pas la cause de comportements narcissiques bien qu’ils constituent des outils simples, rapides et accessibles pour les personnes plus vulnérables.


Éducation et réflexion

On le répète souvent : la modération a bien meilleur goût. C’est aussi vrai en ce qui concerne l’utilisation des réseaux sociaux. Mais est-il possible pour les narcissiques de publier avec modération?

«Est-ce que c’est possible de demander à un alcoolique de boire avec modération? C’est comparable», répond simplement le professeur. À son avis, mieux vaut prévenir que guérir. «Il faudrait éduquer les gens sur les comportements sains et malsains en lien avec les réseaux sociaux», croit-il.

M. Gamache remarque que les utilisateurs de ces plateformes n’ont pas tendance à prendre un temps d’arrêt pour se questionner sur leurs motivations à mettre en ligne des moments de leur quotidien. Une pause qui serait pourtant bénéfique, considère le psychologue. 

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re(e)l(le)a(c)tion

Que signifie le cercle Enso ?

Dans leur sagesse et leur simplicité, les maîtres zen diront qu'un Cercle Enso ne peut être expliqué. On ne peut qu'en faire l'expérience. Ceux qui pratiquent l'art de l'Enso diront que c'est à la fois simple et difficile. Ces deux déclarations expliquent parfaitement cette forme d'art japonais ancien. 


Dans ses termes les plus simples, Enso est le mot japonais qui signifie "cercle" ou "forme circulaire". Pensez à un cercle régulier. Vous pourriez choisir de le voir comme une représentation du rien (c'est-à-dire du zéro).

D'autre part, le cercle pourrait être une forme qui englobe tout ce qui s'y trouve. Peut-être le voyez-vous comme les deux. D'une certaine manière, c'est l'incarnation même d'un état d'esprit zen, où rien ni rien n'existe. La forme est nulle et nulle est la forme.

L'anneau Enso, également appelé cercle zen, est une forme circulaire qui est dessinée pour exprimer l'intégralité ou le vide du moment présent. De plus, la façon dont on dessine le cercle représente son état d'esprit à ce moment particulier. Un cercle Enso est un timbre de tout ce qui s'est passé au cours du processus de dessin.


L'histoire du Cercle d'Enso  

Un Enso n'est pas un personnage, mais plutôt un symbole influencé par la calligraphie japonaise. Les racines de cette calligraphie remontent au 28e siècle av. J.-C. en Chine, d'où elle fut importée au Japon au 5e siècle ap.

Pratiquée principalement par les moines et nonnes bouddhistes avant d'être adoptée comme outil administratif de l'Etat, la technique de calligraphie orientale a été largement influencée par la pensée zen.

Aujourd'hui, l'une des plus anciennes calligraphies japonaises existantes est une inscription sur la célèbre sculpture du Bouddha de la médecine trouvée dans le temple Horyu-Ji.


La voie zen de la brosse

Le zen se réfère typiquement à un aperçu de la nature de Bouddha à travers la méditation et l'expression de cet aperçu dans la vie quotidienne d'une personne. Bouddha - la nature est la reconnaissance de la nature de l'esprit pour ce qu'il est - quand on va au-delà des illusions de l'esprit.

Le bouddhisme est la pratique ou le chemin qui mène à cette compréhension - à l'éveil de la vraie nature de la réalité.

La création d'un Enso japonais est similaire en pensée et en pratique. Un Enso est dessiné d'un coup de pinceau continu, avec une seule chance de l'exécuter jusqu'au bout. Il n'y a pas de retour en arrière pour corriger la situation.

Tout d'abord, cela exige de la concentration et de la certitude. Cela ne peut se faire que par la pleine conscience, c'est-à-dire par la capacité d'éclaircir son esprit et d'être pleinement présent dans le moment présent.

Mais en même temps, dessiner un Enso nécessite d'être fluide. Vous ne pouvez pas consciemment faire une pause entre deux coups de pinceau pour vous préparer à un résultat parfait. Cela exige de pratiquer l'inconscience. Ne pas se soucier de la compétence, de l'effort et du résultat.

On le laisse simplement couler de l'inconscient. L'inconscience est l'un des piliers du bouddhisme zen qui encourage la connexion avec le spirituel plutôt que le physique. En tant que tel, dessiner le cercle Enso a été désigné comme la manière zen de la brosse.


Non-créativité créative 

"L'Enso représente l'intégralité de l'expérience. C'est la non-dualité ", explique Kazuaki Tanahashi, calligraphe japonais et professeur de zen.

"Parce que cela ne dépend pas de la langue, vous pouvez contourner l'intellect et communiquer plus directement. C'est simple parce que c'est un cercle, mais c'est une expérience très exigeante car il n'y a aucune explication. Tu dois vivre avec ça. Un Enso se fait de manière décisive, une fois pour toutes, sans aucune correction. Mais il n'est pas si créatif. Dessiner un cercle zen est donc une expérience créative sans faire appel à la créativité."


L'Enso et le Wabi-Sabi (Beauté imparfaite) 

Un Enso finit par être une expression unique de la réalité actuelle de l'artiste dans toute sa goreur et sa gloire.

Dans l'art et l'esthétique, l'expression d'une beauté temporaire et imparfaite est appelée Wabi-Sabi. Pensez-y comme le sentiment que vous ressentez quand vous voyez un vieux bol de porcelaine rustique ébréché ou le sentiment de crainte évoqué par un paysage rude.

C'est la perfection du lotus qui fleurit dans un étang boueux. Dans son essence esthétique, Wabi-Sabi est naturel, authentique, asymétrique, brut, simple et minimal.

Dans le bouddhisme, Wabi-Sabi est utilisé pour désigner l'existence des trois états :

  1. Impermanence

  2. Souffrance

  3. Le néant

Dans un cercle Enso, la forme (le coup de pinceau) est vide (le centre du cercle) et vice versa.


La réalité de la vie est que rien ne dure, rien n'est complet et rien n'est parfait. Parce que dessiner un cercle Enso implique un seul coup de pinceau, non répétitif et incomplet, cela ne dépend pas de la'perfection'. Pourtant, dans cette imperfection, la réalité de sa vraie nature s'exprime instantanément et pleinement.


Chaque fois que le calligraphe doit dessiner un nouvel Enso, le précédent est laissé de côté. Cette transition est l'impermanence de tout.

Dessiner un Enso peut se définir comme la pratique d'exprimer la beauté imparfaite (souffrance, vide) (vie, conscience, liberté) du moment présent, le laisser aller et tout recommencer.


Avant d'apprendre à dessiner un Enso

Apprendre à dessiner un " bon " symbole zen va à l'encontre du but recherché. Dans cet art, l'habileté n'est pas importante.

On raconte l'histoire d'un jeune moine zen nommé Hakuin. Il avait fait l'objet d'une intense peinture de symboles - ses traits étaient polis de façon exemplaire. Un jour, il vit l'œuvre d'un vieux maître zen qu'il admirait beaucoup. Mais Hakuin fut très surpris de voir à quel point les coups du Maitre étaient rustiques et non polis.

En y réfléchissant, Hakuin s'est rendu compte que son travail ne venait pas d'une expression de la réalisation de soi, mais de l'apprentissage. Réalisant que l'art zen se développe à partir d'années de discipline et de recherche de l'illumination, Hakuin brûle ses pinceaux et ne revient à l'art qu'après 40 ans de pratique zen.

La morale de cette histoire est que l'art zen est une expression extérieure de l'état intérieur. Dessiner un Enso prend le temps qu'il faut pour se réveiller. Pour la plupart d'entre nous, c'est un travail à vie.

La beauté de cela est que même l'imperfection du débutant est parfaite parce qu'elle sert à capturer le moment présent. Le moment présent est parfait. Elle est complète. C'est un cercle. 

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Ma définition 4 my people

2.2.22 2:22
En les mettant sur le bord de la fenêtre, on invoque le sens symbolique de la division, et ainsi de l'indépendance. Dans la philosophie de Pythagore, la dyade est la deuxième chose créée. Bref, j'accorde un peu trop d'importance à beaucoup de choses, et notamment aux séries de chiffres, c’est pas ma faute, on ne choisit pas ce que la vie a fait de nous, mais on peut pourtant changer, ou atténuer certaines pensées.

Marc-Aurèle est un des plus grands empereurs de Rome. Au summum de la gloire
qu'un homme peut connaître, il écrit que celle-ci est vaine, car toute gloire finira dans l'oubli. La chercher est donc une chose vaine. Que faire alors ? Cultiver son jardin, être un homme de bien, croître en sagesse. Ne pas souffrir de ce qui ne dépend pas de nous et agir pour le bien de ce qui dépend de nous.

Partout où parut l’empereur, ça n'était qu'humanité et douceur. Ne surtout pas confondre le fait d'être doux et doucereux (ou mielleux); ça n'a rien à voir. On pourrait dire tout simplement que le fait d'être doux consiste à parler ou avertir gentiment.

Bien sûr, à la mort de son épouse, Faustine, Marc-Aurèle fera un éloge touchant, même si à nos yeux, le fait qu'elle fut tendre, paisible et surtout « obéissante » peut prêter à sourire..., mais après tout, qu'est-ce qu'obéir si ça n'est, justement, de savoir faire silence parfois et de demeurer tout autant libre intérieurement, sachant reconnaître les qualités d'un autre être, non pas supérieur à soi, mais un être dont l'autorité est naturelle quand il témoigne d'un amour simple.

Un extrait ? « Dès l'aurore, dis-toi par avance : je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance des biens et des maux. Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d'être mon parent, non par la communauté du sang ou d'une même semence, mais par celle de l'intelligence et d'une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d'aucun d'eux, car aucun d'eux ne peut me couvrir de laideur. »  Ou encore : « Tout découle de là. De plus, tout ce qui arrive est nécessaire et utile au monde universel, dont tu fais partie ».

Plus loin, on peut lire que ce qui compte pour Marc-Aurèle, c'est de se conserver de toute passion (politique ou romantique). De se garder aussi de toute inconsidération, de toute mauvaise humeur « contre ce qui nous vient des dieux et des hommes ». L'empereur-philosophe revient souvent sur la notion de présent, sur le bonheur, que seul le présent nous appartient. Le reste ne nous appartient pas. Autre chose, Marc-Aurèle en insistant sur la Raison montre que c'est une arme dont on doit faire usage. Cela nous évitera bien des tourments (et autres psychanalyses...). Mais dans ce monde sec et froid, bourrés de paradoxes, dans ce monde qui juge hâtivement et superficiellement ses semblables, bien trop vite, « on » a peur de la Raison. La Raison fait peur car elle procède d'une autodiscipline sans concession. Mais Marc-Aurèle rappelle l'alliance nécessaire entre raison et douceur, douceur et prudence, fermeté et souplesse. L'une de ces vertus sans une autre ne serait plus une vertu… Et l'on perd tout : on perd son esprit et son âme et l'on fait les pires conneries. Des conneries que l’on pourrait regretter toute sa vie. Autrement dit, si certaines choses ne dépendent pas de nous, d’autres en dépendent grandement. Il s’agit de réfléchir à cela. De penser aux conséquences de nos gestes et de nos paroles, de penser à ce qui est agréable, doux et parfait. De courir ou de marcher vers le But sans craindre quoi que ce soit. 


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Nouveau Monde

Depuis bientôt deux ans, nous nous adaptons à un Nouveau Monde. D'abord de manière radicale (confinement, attestation pour se déplacer, port du masque obligatoire, fermeture de certains établissements, droit d'entrée pour d'autres, couvre feu, pass sanitaire d'abord, pass vaccinal ensuite, essentiel pour exercer certains emplois d'abord, bientôt pour tous...), notre vie s'est donc vu changée drastiquement . Pensant que tout serait temporaire, nous voyons bien que ces mesures durent et que d'autres s'installent au détriment de nos libertés de mouvoir, penser et même de ne pas s'inoculer un vaccin et de s'épanouir socialement.


Il faut prendre du recul et observer les faits concrètement. La vie, telle qu'elle était il y a encore 2 ans est très différente de la réalité d'aujourd'hui. Psychologiquement nous ne sommes pas égaux, et certains sont plus domptables que d'autres, tandis qu'il y aura toujours des réfractaires. Il suffit de regarder les matrixés, certains se revendiquent pro Apple, comme si c'était la boîte à leur père, d'autres se préfèrent à rouler dans telle marque de véhicule... J'appelle ça le syndrome du supporter, du fan. Quand tu as toujours été mauvais au football, je veux dire pas assez bon pour percer, il est bon de supporter une chose, une équipe dans cet exemple. Ainsi nous associons notre personne au succès de notre équipe, maintenant de notre marque préférée ! C'est beaucoup plus facile et demande beaucoup moins d'effort... "On a gagné" quand il y a succès et "ils sont trop nuls", lors de la défaite. On se protège donc, et c'est tout bénéf !
Le capitalisme favorisent cet effet , "j'achète la réussite, donc j'ai réussi..." Le succès par procuration donc !! Bref revenons à nos moutons, behhhhhhh ^^ il y aura toujours des gens qui suivront la direction du vent, c'est pas une réelle prise de risque et si le vent vient à changer, on s'appuiera donc sur la force du nombre, et sur le "j'ai fait comme tout le monde". C'est aussi comme ça qu'ont été expliquées les pires atrocités de notre histoire. Ici je ne cherche pas à savoir qui a raison, qui a tord, mais plutôt que chaque personne reprenne possession de son propre avis, opinion et ces propres décisions. Sans se faire manipuler par tel ou tel camp.


Ce podcast aura juste pour but de réactiver chez certains une part de réflexion, quant à leur façon d'absorber les avis de certains. Un peu de subtilité que diable ! Je sais que certains se complaisent à vouloir toujours avoir raison, ah égo quand tu nous tiens (mais ça on l'a déjà évoqué dans d'autres épisodes). Juste un peu moins de naïveté, le fait de rester éveillé, et ne pas suivre forcement la majorité, tout au moins sur le plan de la réflexion individuelle.

Tumulte : Le podcast hors norme par Peter Talk 


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